dimanche 26 décembre 2010

Le clip foireux du dimanche soir ! N°5

C'est Noël, donc comme toute fête ça se doit d'être gai !

Et quoi de plus gai qu'un clip de Wham avec un George Michael qui chante Noël ?


jeudi 23 décembre 2010

Unnatural History

Quand on pense aux séries pour la jeunesse, on pense aux trucs pour les enfants en bas âge, comme Dora l'exploratrice. Aux trucs un peu con pour les gosses de primaire, comme les Power Rangers. Heureusement, Certains dessins animés tirent leur épingle du jeu, mais côté séries avec des vrais gens qui jouent c'est souvent très infantiles.


Unnatural History raconte les aventures d'Henry Griffin. Henry est le fils d'un couple d'anthropologue avec qui il parcourt le monde depuis sa naissance. Seulement à force de n'en faire qu'à sa tête et se mettre en danger, ses parents ont décidé de l'envoyer dans le pays qu'il connait le moins : les États-Unis. Henry se retrouve lycéen et vivra dorénavant chez son oncle et son cousin Jasper à Washington. Son lycée fait partie du complexe du musée Jefferson, et lui permet l'accès à ses nombreuses ressources. Il va malheureusement découvrir à son arrivée que son parrain, prof dans le lycée, est décédé. Trouvant les circonstances étranges il va enquêter et se retrouver embarquer dans une aventure avec Jasper.

Le terme "aventure" est le maitre mot dans cette série, la série n'est pas fantastique, quelques effets spéciaux sont là ponctuellement, mais toutes les aventures reste dans le monde réelle. La série est donc une version lycéenne d'Indiana Jones. Henry et Jasper accompagnés après de Maggie Winnock se retrouvent à chaque épisode face à une énigme historique, faisant souvent partie du patrimoine américain.



Évidemment, la série est destinée aux enfants et adolescents, c'est diffusé sur Cartoon Network après tout, donc pas vraiment de violence, même si la mort n'est pas absente pour autant. La série m'a finalement bien surpris en mettant en scène un héros parfaitement sain. Henry fait des conneries, mais ayant vécu en voyageant autour du monde, son caractère n'a rien à voir avec les jeunes de son âge. Il est plus intéressé par le grand air que les jeux vidéos, ne connait rien des habitudes des adolescents et se pose comme un parfait ignorant dans bien des situations.



Techniquement la série est parfois faible, les effets spéciaux sont relativement maitrisés en dehors des incrustations sur fond vert pour certaines scènes flashback. Ce qui m'a en revanche assez choqué c'est la qualité des accessoires, certaines reliques font vraiment plastique, un marteau en pierre est manipulé aussi facilement que du polystyrène (ce qu'il est, personne ne tombe dans le panneau, forcément...). On pourrait aussi reprocher à la série l'éternel problème des ados joués par des adultes... Mais c'est pratiqué par la totalité des séries, de tous pays.

Mais en dehors de ces petits problèmes la série se suit agréablement le temps de sa première saison (13 épisodes). La seconde saison est annoncée, pour une diffusion probable l'été prochain.

Pas de diffusion en France pour le moment.

dimanche 5 décembre 2010

Desperate Housewives

Une des séries les plus populaires ces dernières années arrive à la moitié de sa septième saison. Desperate Housewives est l'une des séries marquantes entamées en 2004 dont le succès ne se dément pas.

Tout commence quand Mary Alice Young se tire une balle dans la tête. Ce jours là, tout Wisteria Lane, l'impasse où elle vit, est sous le choc. Et en particulier ses quatre plus proches amies, Susan Mayer (Teri Hatcher), Bree Van De Kamp (Marcia Cross), Lynette Scavo (Felicity Huffman) et Gabrielle Solis (Eva Longoria).
Celles-ci font leur deuil tout en commençant à chercher une explication à ce suicide sans signes avant-coureurs.
Et l'arrivée d'un nouvel habitant dans le quartier, Mike Delfino (James Denton), va au fur et à mesure épaissir les mystères du quartier.

Ce qui a fait l'intérêt de Desperate Housewives au long des années, c'est le mélange "tranches de vie/intrigue policière". La série suit la vie des quatre amies, avec Susan la mère célibataire qui cherche à se recaser, Lynette la mère débordée par sa progéniture, Gaby l'ancienne mannequin infidèle, égocentrique et vénale et Bree la mère de famille coincée, parfaite maitresse de maison qui régit la vie de toute sa famille. En parallèle une intrigue un peu plus glauque se profile chaque saison, à commencer par le suicide de Mary Alice. Celle-ci n'est d'ailleurs pas totalement absente de la série, vu que c'est elle qui commente en voix-off chaque épisode (début et fin).

La série, malheureusement, a une certaine tendance à s'encrouter, rien ne change ni n'évolue à Wisteria Lane. Certains personnage ont changés quand même au fil des saisons, mais régulièrement une impression de régression apparait. C'est l'un des défauts majeur de la série, elle reste très agréable à suivre, avec des bonnes scènes de comédies régulièrement. Mais l'impression que tout est figé me laisse toujours une mauvaise impression. Susan fait toujours le même genre de conneries, Gaby apprend la modestie mais redevient toujours une garce au bout d'un moment, Lynette enchaine les gosses, et Bree malgré son évolution nous refait souvent des pics de bigoterie.

Ajoutons à ça que TOUS les malheurs possibles et imaginables pouvant arriver, arrivent à Wisteria Lane. En 7 saisons on peut couvrir à peu près tous ce qui peut arriver à des familles. Quand ça se concentre sur 4 personnes, ça fait un peu gros.


Desperate Houswvives, en bons gros succès est disponible en DVD, et les saisons sont diffusées rapidement en France (Canal + et M6 un peu après).

dimanche 10 octobre 2010

Haven

Adapter une œuvre a toujours été une habitude des chaines de télévision ou des studios de cinéma. Et Stephen King est un auteur qui a eu droit à un grand nombre d'adaptations au cinéma (La Ligne Verte, Les Évadés, The Shining...) , en téléfilm (Ça, Les Tommyknockers, Les Langoliers...) ou en série (Dead Zone). Haven est encore une adaptation de Stephen King. Du petit roman "The Colorado Kid" plus précisément.

 

Haven se centre sur Audrey Parker (Emily Rose), agent du FBI. Son chef l'envoi dans la bourgade d'Haven dans le Maine, pour enquêter sur un prisonnier évadé. En arrivant une crevasse se forme au milieu de la route. Audrey sort de la route et se retrouve en équilibre au bord d'une falaise. Sauvée par Nathan Wuornos (Lucas Bryant), un flic du coin, elle se joint à l'enquête quand l'évadé est retrouvé mort. Mais la petit ville d'Haven cache quelques secrets et Audrey décide de rester pour éclaircir ceux-ci et en même temps son passé.


La série est finalement plus proche de The X-Files, que d'un roman de Stephen King. Chaque épisode étant une enquête sur des faits étranges provoqués par un habitant, consciemment ou non. L'intrigue principale, le Colorado Kid, est souvent en retrait, la principale question étant : "qui est la femme ressemblant à Audrey sur la photo du journal ?". En effet Audrey n'ayant jamais connu ses parents, cette femme pourrait donc être sa mère.


La série ne commence pas en grande pompe, donc il vaut mieux lui laisser le temps. Mais elle se révèle franchement sympathique et les 13 épisodes de la première saison se suivent agréablement. Cette première saison s'est terminée vendredi 8 octobre et la seconde saison a été annoncée par Syfy pour l'été prochain. La série étant au moins certaine de nous fournir une réponse à ses cliffhangers.

La diffusion française est prévue pour commencer le 26 octobre sur la version française de Syfy.

lundi 4 octobre 2010

House - Saison 7 Episode 1

House a entamé sa septième saison le 20 septembre, je dois avouer que j'ai souvent du mal à me mettre dans cette série. Je l'apprécie beaucoup mais elle souffre d'un grand manque de renouveau. A l'instar des séries policières dont elle s'inspire fortement (le diagnostique est conduit comme une enquête).

Là où la série se démarque c'est justement dans les Season Premiere et Final, cassant avec le schéma habituel du patient aux symptômes bizarres. Et cette ouverture de saison n'y échappe pas. La saison 6 nous avait laissé sur un cliffhanger inhabituel, plutôt porteur d'espoir pour les personnages que de questions.

La seule question était donc de voir si cette situation allait se maintenir ou tourner court, mais ça c'est à vous de le découvrir. Dans tous les cas l'épisode commençait la saison de fort belle manière, laissant dans l'idée que la série peut encore se renouveler dans ses rapports entre les personnages. Le côté médical n'était pas en reste et permettait encore d'alléger la situation avec un malade imprévisible.

Une très bonne reprise, même si j'ai tendance à laisser la série de côté pendant plusieurs semaines avant de m'y remettre, House reste pour sa septième saison une série de qualité.

dimanche 3 octobre 2010

Le clip foireux du dimanche soir ! N°4

Après 2 semaines de bien mornes sans un clip foireux pour l'égayer, il est temps d'élargir encore un peu les horizons musicaux.

Donc partons au Japon, là où ils ont bon goût pour ce qui est de la musique.
Ça se savoure, ça ne s'explique pas, donc je laisse place au clip :


jeudi 30 septembre 2010

Supernatural - Saison 6 Episode 1

Supernatural a été pensé pour tenir 5 saisons. Et la saison 5 s'est terminée sur ce qui aurait dû être une fin définitive à l'exception de la dernière minute, ajoutée en prévision de cette sixième saison.

Si le choix de The CW de continuer la série se comprend d'un pur point de vue commercial, la série étant un des grands succès de la chaine, faire une saison 6 sans le créateur original nous laissait la tête pleine de questions sur la tournure qu'allait prendre la série.

Autant ne pas le cacher, la série ne commence pas aussi bien qu'elle nous y avait habitué. La résolution du cliffhanger du Season Final précédent laisse encore quelques questions en suspend. profilant ce qui sera surement l'arc scénaristique de cette saison. Mais le gros morceau de l'épisode, à savoir la chasse au monstre, est franchement moyen. Pas d'originalité, pas de rebondissement, la chasse est finalement inintéressante dans cet épisode.

Espérons que les scénaristes savent où ils vont et que l'absence du créateur original ne nuira pas beaucoup à la série. Pour l'instant je ne suis pas convaincu mais la série continue de se suivre sans déplaisir.

lundi 27 septembre 2010

Bones - Saison 6 Episode 1

Le principal intérêt de Bones ça a toujours été ses personnages. Et avant tout le duo composé de Temperance "Bones" Brennan et Seeley Booth. Et en cette reprise, ce sont les personnages qui sont au cœur du récit.

La saison 5 ne nous avait pas laissé sur un cliffhanger en tant que tel. Pas de danger imminent ou de rebondissement de dernière minute. Mais une situation pour tous les personnages qui laissaient en attente de résolution. Et pour régler tout ça, l'épisode a fait quasiment l'impasse sur l'enquête policière.

Elle est bien présente mais n'a pas beaucoup d'intérêt. N'étant là que pour mettre en valeur chaque personnage. Alors que donne ce season premiere ? Et bien comme dit précédemment, l'enquête craint légèrement. Heureusement donc que côté comédie Brennan continue à faire l'handicapée sociale et que les autres faire valoir mettent leur grain de sel.

Une bonne reprise, espérons quand même que les scénaristes sauront trouver des enquêtes sympathiques pour la suite, et avec de la chance un arc scénaristique réussi pour l'ensemble de la saison.

vendredi 24 septembre 2010

CSI : Crime Scene Investigation - Saison 11 Episode 1

Difficile de se renouveler après 10 saisons, CSI (Les Experts) n'échappe pas à cet écueil et donc on est dans le classicisme le plus total.

La saison commence à l'instant même où la saison 10 se finissait. Le cliffhanger est résolu sans surprise et donc n'a que peu d'incidence sur le reste de l'épisode. Un des CSI participant à l'enquête depuis sa chambre d'hôpital. L'enquête, donc, et ce qui va sans doute être le fil rouge de cette saison, c'est un poseur de bombes qui semble viser la police. Encore très classique donc.

Non, la grande "surprise" de ce début de saison, c'est la participation magnifique, toute en finesse, et mémorable de..... Justin Bieber !!
Bon vous vous en doutez, j'ai un peu exagéré : il est tout simplement mauvais, pas convaincant du tout. Bref, il joue mal et malheureusement il sera en "guest-star" sur plusieurs épisodes cette saison. Aaaaaah quelle magnifique idée pour attirer les jeunes filles à peine pubères.

CSI reste donc dans la lignée de ce qui se fait depuis maintenant 10 ans. Ça reste efficace, ça s'autorise des scènes parfois assez drôle. Mais ça peine à se renouveler.

mercredi 22 septembre 2010

How I Met Your Mother - Saison 6 Episode 1

Septembre est arrivé, amenant une grande partie des nouvelles saisons. Lundi soir c'était celui de d'How I Met Your Mother (HIMYM) sur CBS.

La série s'est placée rapidement comme un successeur réussi à Friends et a donc commencé sa 6e saison. Malheureusement au fil des années, le manque d'inspiration des scénaristes commence à se faire sentir. La série reste un bon moment de divertissement, mais il faut bien avouer que les fous rire se font très rares, voir inexistants. Cette tendance entamée avec la saison 4 et confirmée dans la saison 5 semble continuer dans cette saison 6.

On est habitué à avoir peu d'indices sur la mère des enfants de Ted, on a eu droit à une simple cheville la saison précédente. Là on a encore un indice, mais seulement temporel, et je suspecte que ça ne soit pas encore prêt d'arriver. Évidemment, une rencontre avec la "Mother" signerait l'arrêt de mort de la série. Mais je préfèrerais de vrais rebondissement, pas juste des prétextes.

Donc du côté de Ted rien de nouveau, toujours le même déroulement : une nouvelle nana en vue. "Mother" ? Pas "Mother" ?
Du côté de Lily et Marshall, rien de nouveau, ils s'engueulent et se rabibochent de la même façon, c'est prévisible de bout en bout.
Barney fait du Barney, même si sa lubie de l'épisode, les "dibs" (équivalent de "preums !"), est plus pathétique qu'autre chose.
Robin n'a pas apporté grande chose, mais finalement c'est sa situation qui m'a fait le plus rire.

Finalement cette reprise est dans la lignée de la saison précédente. Pas très drôle, même si on rit doucement, l'ambiance reste agréable et je regarderai cette saison entièrement.

lundi 13 septembre 2010

Psych

Allez hop ! Encore une série policière ! Désolé, mais c'est un genre tellement utilisé, que j'apprécie assez, donc ça se répercute ici aussi.


Psych est encore un peu à part dans le monde des séries policières, la série est avant tout une comédie, encore plus que Castle.
Shawn Spencer (James Roday) a un don, rien de surnaturel, mais son père policier l'a littéralement forcé à développer ses capacités d'observation et de déduction. Résultat, ce glandeur professionnel donne des coups de pouces anonymement à la police de Santa Barbara. Quand la police commence à se poser des questions sur cet indic' mystérieux, Shawn est suspecté pour une possible participation aux crimes et délits qu'il a aidé à élucider.
Sa seule solution : faire croire qu'il est médium. En compagnie de son meilleur ami Buron Guster (Dulé Hill), dit Gus, il va se faire engager comme médium consultant auprès de la police de Santa Barbara. Ce qui n'est pas du goût de l'inspecteur Lassiter (Timothy Omundson) qui déteste dès le départ cet agitateur.
Pour se donner du crédit auprès des forces de l'ordre Shawn et Gus fondent l'agence Psych, où Shawn officie comme médium détective privé.


La série repose essentiellement sur le jeu d'acteur de James Roday, celui-ci en fait des tonnes et assume. Ses dialogues sont un mélange de références à la culture populaire et aux séries des années 80. Les épisodes commençant souvent par un flashback 20 ans plus tôt, où le jeune Shawn fait des conneries et se fait apprendre la vie par son père (Corbin Bernsen). Conneries qui trouveront un écho dans l'épisode correspondant.
Ces scènes ont une certaines importance, pas d'un point de vue scénaristique, mais pour bien appréhender le personnage qui, même adulte, se comporte comme un gamin. Régulièrement les affaires sur lesquelles il enquête lui permettent de réaliser un rêve de gosse.


La série ne se prend pas une seconde au sérieux, remixant de temps en temps son générique pour coller à la thématique de l'épisode. Les vannes, que s'envoient les personnages, les situations comiques fréquentes, les attitudes des personnages. Tout s'assemble pour créer un divertissement réussi.

La série est actuellement dans sa cinquième saison. USA Network, la chaine d'origine la diffuse en deux parties : une pendant l'été qui marque le début de la saison, et une à partir de décembre ou janvier qui clôture celle-ci.
En France, TF1 a diffusé la série sous le nom "Enquêteur malgré lui". Faisant passer la série pour une espèce d'Arabesque et passant totalement à côté de sa cible. Ajoutez à ça le fait que le doublage est plutôt raté, même si dans ce cas précis c'est la série qui est difficile à adapter, du fait de la vitesse des dialogues et des nombreuses références. Les DVD sont en revanche disponibles et permettent de profiter de la VO sous-titrée comme il se doit.

Psych fête Noël

Psych en Inde

Psych en Espagne

Et il y en a d'autres !

dimanche 12 septembre 2010

Le clip foireux du dimanche soir ! N°3

Un nouveau clip foireux rien que pour vous !

Après la chanson d'amour et la reprise foireuse, voici une des chorégraphies les plus hallucinantes que j'ai vue.
La chanson en elle-même n'est pas en reste, tout comme l'esthétique du clip, très SF des 70's. (On se croirait dans Cosmos 1999.)

mercredi 8 septembre 2010

Dead Like Me

Du même créateur que Wonderfalls, Dead Like Me est également une série disposant d'un univers particulier.


Georgia Lass (Ellen Muth), dite George, est une jeune femme qui a abandonné les études. Sa mère la force à chercher du travail et la voilà embauchée comme intérimaire dans une agence d'intérim. Sa première pause coïncide avec la destruction de la station MIR. Ces deux évènement ne semblent rien avoir en commun, et pourtant George a la malchance de recevoir un morceau de la station sur le coin de la tronche. Et pas des moindre : une lunette de WC. George est tuée sur le coup.
Mais étrangement elle est encore là. Elle se retrouve enrôlée comme Faucheuse pour les morts accidentelles. Son rôle dorénavant est d'enlever l'âme des gens juste avant leur mort pour leur permettre le passage vers l'après-vie. Recevant chaque jours une nouvelle mission, George aura du mal à se faire à l'idée que cela sera son quotidien pour un long, très long moment.
George, sous le nom de Millie et avec une autre apparence aux yeux du monde, se retrouve à se remplacer elle-même à l'agence d'intérim, et commence à garder un œil sur sa famille et notamment sa jeune sœur Reggie (Britt McKillip).


Dead Like Me est une série pleine d'humour, contrairement à ce que peut laisser penser le sujet de base. Bien entendu certaine séquences sont émouvantes, surtout quand on se focalise sur sa famille en deuil et sa sœur qui a du mal à gérer la perte de George. Mais le reste de la série est empreinte d'une grande légèreté. Les collègues de George ayant chacun un caractère assez particulier. Les accidents dont elle s'occupe étant souvent plutôt ridicules.

La série se compose de deux saisons, diffusées sur Showtime de 2003 à 2004, la chaine ayant annulé la série en laissant quelques questions sans réponses. Mais pas de quoi non plus crier au scandale. Et en 2009 un film (Dead Like Me : Life After Death) est sorti directement en DVD, l'histoire n'apporte pas tant de réponses, mais le plaisir de retrouver cet univers et ses personnages, à l'exception de deux acteurs, est bien présent.
En France les deux saisons sont passées sur Jimmy et sont diffusées de temps à autre sur France 4, une preuve de bon goût pour la chaine qui diffuse également Doctor Who (la meilleure série du monde).


Les DVD sont également disponibles en France, pour les deux saisons, le film ne semble pas avoir bénéficié d'un DVD français pour le moment.

dimanche 5 septembre 2010

Heroes

Heroes est la représentation parfaite du concept mal utilisé. C'est clairement dommage car la série avait parfaitement bien commencé.


Heroes reprenait la vieille recette des super-héros, assez inspirée des X-Men la série avait tout pour plaire, à une époque où les comics sont adaptés, souvent n'importe comment, au cinéma.

La série se centre sur plusieurs personnages qui ne se connaissent pas, mais chacun se découvre des pouvoirs : voler, guérir, lire les pensées, etc.
Alors qu'un tueur en série ouvre le crane de victimes de plus en plus nombreuses, une étrange organisation semble s'intéresser de très près aux "spéciaux". Mais un danger bien plus grand menace, un peintre qui dessine l'avenir a prévu une gigantesque explosion au milieu de New York.
Toutes ces intrigues qui semblent n'avoir rien à voir finiront par se rejoindre.

Comme précisé en début de présentation, la série a débuté sur les chapeaux de roues. La première saison a été maitrisée de bout en bout. Alternant les scènes de vie privées, centrées sur les personnages et leurs évolutions face à leurs pouvoirs, et les scènes faisant avancer l'intrigue.
La saison 1 s'en est retrouvée hautement addictive, si bien que personnellement je l'ai vue entièrement en une semaine. (Mais c'est bien parce que mes partiels approchaient que j'ai été aussi lent.)
Mais cette réussite n'allait malheureusement pas durer. Et cet échec a commencé à se faire sentir dès la fin de saison, le season final était en effet plutôt raté au regard du reste. Une fin trop vite expédiée, plutôt convenue.
Mais avec une première saison si réussie, on partait tous confiant pour la suite.


Dommage, c'est là que ça a commencé à se gâter vraiment. On peut excuser la baisse de qualité par la grève des scénaristes cette année là, toutes les séries en ont souffert. Mais il reste que la saison 2 était bien moins intéressante. Et cette mauvaise passe a continué. Jusqu'à la fin de la série cette année.

Alors oui, la série se laisse suivre sans aucun déplaisir, et ce jusqu'à la saison 4. Mais quand on se penche dessus on ne peut que voir ses incohérences, ses personnages qui "oublient" des choses importantes, ou la frustration que la série peut engendrer : une grosse baston entre spéciaux n'est représentée que par des flashs de lumière sur le visage d'un témoin...
En fait devant Heroes il faut vraiment débrancher son cerveau.

Pour ce qui est de la diffusion française, TF1 a annoncé la saison 1 en grandes pompes, sur le créneau horaire qui avait si bien aidé Lost.
Mais l'échec a été cuisant, et la série se retrouve maintenant sur France 4. Une sacré déchéance.
Les DVD sont dispos, mais je ne peux décemment pas conseiller la série au-delà de sa première saison.

Autre gros fail de la part de TF1, avoir créé un générique chanté qui n'a rien à voir avec l'univers de la série.

En plus ça fait aussi office de clip foireux pour ce dimanche...

dimanche 29 août 2010

Le clip foireux du dimanche soir ! N°2

Nous voici donc réunis pour un nouveau clip foireux !

Arès la chanson d'amour magnifique de la semaine dernière passons maintenant à une chanson française traditionnelle.
Enfin à l'adaptation anglaise d'une chanson française.
Chantée par la merveilleuse, la magnifique, l'unique.... Jan Terri !

 
Ça fait un peu peur, je l'avoue. Et ce n'est pas sa seule œuvre. J'y reviendrais sans doute à l'occasion.

Wonderfalls

Dans les séries qui n'ont pas de chance, je vous présente Wonderfalls !


Crée par Brian Fuller (Dead Like Me, Pushing Daisies), Wonderfalls n'a duré qu'une seule petite saison, de 13 épisodes.
Pire, la Fox ne lui a laissé aucune chance, n'ayant passé que 4 épisodes, qui plus est dans le désordre.
Quand la série est naze, ce genre de pratique n'est déjà pas très glorieux, mais dans ce cas présent, la série est très réussie.



Jaye Tyler (Caroline Dhavernas), jeune diplômée en philosophie, n'aime presque personne, elle est égocentrique et travaille dans une boutique de souvenirs aux Chutes du Niagara.
Ses principales occupations sont de faire chier son supérieur (Neil Grayston, vu dans Eureka), et de se saouler au bar où travaille sa meilleur amie Mahandra (Tracie Thoms).
Un jour, un petit lion en cire de sa boutique se met à lui parler lui demandant de faire quelque chose apparemment sans conséquence. Réticente au début, pensant être folle. Elle finit par suivre les indications, les résultats semblant avoir des effets bénéfiques, parfois...
Après le lion ce sont de nombreux objets en forme d'animaux qui parleront à Jaye en lui demandant des choses, la faisant de plus en plus passer pour une folle dans bien des situations.
En parallèle, Jaye tombe sous le charme du nouveau barman du Bar où travaille Mahandra, Eric Gotts (Tyron Leitso). Celui-ci vit sur place depuis qu'il a surpris sa femme se tapant un groom durant leur lune de miel.

La série est une comédie efficace. Brian Fuller, après Dead Like Me, propose un nouvel univers assez décalé, mais moins morbide. Les effets spéciaux sont simples mais réussis. Rendant les créature plausibles aux yeux du spectateur.
Les acteurs sont bons, et on note l'apparition de Lee Pace qui joue le rôle du frère de Jaye, qui obtiendra le premier rôle de Pushing Daisies.



Malgré les 13 épisodes, la série a quand même réussi a avoir une conclusion correcte, la plupart des intrigues sont résolues, et on en ressort satisfait. Même si on préfèrerait que ça continue un peu plus.

Dans le reste du monde l'intégrale de la série a été diffusée, en France c'était sur Téva, et Caroline Dhavernas (québécoise) doublait son propre personnage.
En revanche, les DVD ne sont disponibles qu'aux USA.


Le clip de la chanson thème (esthétiquement particulier)

samedi 28 août 2010

Azumanga Daioh

Pour changer un peu des séries US et UK, passons un peu à un dessin animé nippon.


Azumanga Daioh est l'adaptation d'un manga de Kiyohiko Azuma. Et sous ce nom d'une grande simplicité se cache un des animes comique les plus réussi.
Tout commence le jour de la rentrée du lycée, une élève pas banale débarque dans la classe de seconde 3. Chiyo Mihama est une petite surdouée, vraiment petite. Elle a en effet 10 ans ! Quelques jours après, c'est au tour de Kasuga de débarquer à Tokyo. Transfuge d'Osaka, cette adolescente est complètement à la ramasse. Adorable, mais complètement à la ramasse.

Yomi, Osaka (Kasuga), Chiyo, Sakaki, Kagura et Tomo


Et c'est à peu prêt tout les faits notables du début de la série. Azumanga Daioh ne s'embarrasse pas d'un scenario très profond. La série repose sur ses personnages complètement cons pour une grande partie, ou en total décalage avec leur apparence.

Nous avons donc Chiyo la gamine surdouée et Osaka (surnom de Kasuga) complètement à la ramasse, deux de tension et avec un cerveau qui fonctionne bizarrement. Mais aussi Tomo, complètement survoltée et assez idiote, qui veut toujours se mettre en valeur quitte à défier Chiyo en cours, ou Sakaki en sport. Sakaki, justement, et en apparence la lycéenne froide et distante, complètement blasée. Légèrement effrayante au début, elle est en fait passionnée par tout ce qui est mignon. Surtout les chats. Mais ceux-ci lui rendent mal, en témoignent les nombreux bandages qu'elle a aux mains. Puis vient Yomi, l'élève la plus normale, juste complexée par son poids et qui aime faire parfois des blagues de mauvais goût.



Mais les profs ne sont pas en reste. Yukari, leur prof d'anglais et prof principale et complètement allumée, prenant son poste avec un manque de sérieux flagrant, adepte de la boisson, véritable furie au volant. Elle dénote avec sa meilleure amie Nyamo, la prof de sport. Sans doute finalement le seul personnage complètement normal de la série. Et n'oublions pas de citer le professeur de littérature. Qui fait ce job parce que, je cite "il kiffe les lycéennes !". Sous son air de pervers se cache un homme finalement bon qui donne aux associations caritatives. Mais il est très pervers quand même, alors ça ne l'excuse pas.

Et voilà, c'est sur ça que repose la série, une tripotée de personnages pas trop stéréotypés, complètement cons pour certains, et qui interagissent entre eux pour nous donner un des animes les plus drôle que je connaisse.
C'est aussi un anime qui ne tombe jamais dans le graveleux, malgré le prof pervers. Pas de poses suggestives, même quand les conversations des filles tournent autour des poitrines. Ça reste de bon goût dans la très grosse majorité des cas. Et c'est finalement une force.



La série compte 26 épisodes, plus une mini-film de 5 minutes et un court métrage de 5 minutes aussi diffusé sur internet. En France c'est sortit en DVD et les mangas d'origine se trouvent facilement (4 volumes).

mardi 24 août 2010

Eureka

Quand on pense "science-fiction", la première image qui nous vient à l'esprit c'est un vaisseau spatial, dans le genre Star Wars ou Farscape. Mais il y a d'autres moyens de se plonger dans la SF. Et Eureka est de ceux-là.


Tout commence quand le Marshall Jack Carter (Colin Ferguson) ramène sa fille Zoe (Jordan Hinson) chez son ex-femme. Envoyant sa bagnole dans le décors, ils se retrouve par hasard dans la ville d'Eureka. Une ville où les plus grands scientifiques peuvent donner libre court à leur imagination. Créant et expérimentant sur les idées les plus folles. Jack va aider le shérif à résoudre une disparition, et finalement reprendra le flambeau. Au grand dam de Jo Lupo (Erica Cerra), l'adjointe qui serait bien devenue shérif.
Le quotidien de Carter va donc être profondément changé, à grands coups de maisons parlantes, de robots tueurs, des guérisons spontanées, j'en passe et des meilleures.



La série passe l'été sur Sy-Fy, et comme toute série estivale, demande peu d'implication. Il y a bien un arc étalé sur chaque saison, mais celui-ci prend généralement peu d'importance, comparé aux séries passant en cours d'année.
En revanche, contrairement à beaucoup de séries estivales, elle se révèle de très bonne qualité. Les effets spéciaux sont réussis (en général), l'humour est omniprésent, les acteurs sont bons, les personnages attachants, certains complètements fous. Bref, un régal à regarder.



La série est dans sa cinquième année de diffusion, mais sa quatrième saison. Comment c'est possible ? Parce que Sy-Fy a divisé la troisième en deux. Elle a donc été diffusée sur 2 ans. Faisant rager certaines personnes. En effet la chaine avait annoncé une saison rallongée, mais au final la deuxième partie de la saison a été diffusée comme une saison normale, soit une dizaine de mois après la fin de la première partie !

Pour les DVD les 3 premières saisons sont disponibles en France. Et la série est diffusée sur Serieclub.

dimanche 22 août 2010

Le clip foireux du dimanche soir ! N°1

Comme je le précise dans ma présentation, c'est mon blog, je fais ce que je veux !
Et donc je ne peux pas résister à vous faire partager les immondes atrocités sur lesquelles je tombe de temps en temps. Ce que je ferai donc régulièrement le dimanche soir.

On commence donc avec une magnifique chanson d'amour. Peu d'infos sur "l'artiste", mais c'est pas grave, ça se savoure de bout en bout.
(Enfin si vous arrivez à tenir jusque là.)



A la semaine prochaine pour un autre clip foireux !

samedi 21 août 2010

CSI: Miami

Après Castle, qui est finalement un très bon divertissement, continuons un peu avec une autre série policière.
Un des shows les plus suivis aux USA, j'ai nommé : CSI: Miami !
Diffusée sur CBS, le spin-off de CSI (Les Experts) a commencé sa carrière en 2002 et attaquera sa neuvième saison le 3 octobre prochain. Un succès qui ne se dément pas, il baisse au fil des années, mais reste encore au dessus de la barre des 10 millions de téléspectateurs. Succès que j'ai beaucoup de mal à comprendre.

Je ne m'en cache pas, j'ai vu tous les épisodes, et je continuerai. D'une part, parce que j'aime bien les séries de ce style et que finalement, ça n'est pas si différent que CSI et CSI: NY. D'autre part (et surtout), parce que la série est chaque année de plus en plus ridicule. C'est un fait, les couleurs saturées, les personnages, la réalisation en split-screen, je trouve tout ça ridiculement drôle. Cette série déborde de mauvais goût jusque dans son générique (sauf la musique).

YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!


Je ne vous ferai pas l'affront de vous présenter l'histoire de base, rien d'original de ce côté. On a des gentils flics qui cherchent des méchants. Ils font leurs analyses dans un labo fluo (premier signe de mauvais goût), leurs enquêtes ne tournent autour que de 3 domaines : le fric, les gangs et la drogue. Avec des mélanges : fric et gangs, gangs et drogue, drogue et fric. De plus les morts ne sont pas originales du tout, ce que j'aime dans
CSI et CSI: NY c'est être surpris par le cadavre (un plongeur dans un arbre au milieu du désert, un mec écrasé entre deux containers, une nana au cœur congelé à l'azote, etc). C'est ça qui donne un peu d'originalité à la franchise, cette manière de proposer parfois des situations improbables et cette façon de se moquer d'elle-même. Eh oui, CSI et CSI: NY joue régulièrement la carte de l'humour, par leurs situations et leurs personnages. Mais à Miami, non, on est pas là pour rigoler. Évidemment que la mort c'est un sujet sérieux, mais on est à la télévision hein, pas au JT de Pujadas.

Pour continuer dans les défauts, attaquons nous à la réalisation en générale. La série est filmée les trois quarts du temps avec un filtre jaune. Oui c'est Miami, il fait chaud, et comme les gens sont cons ont le montre en urinant sur l'objectif. Ajoutez à ça des effets de réalisation un peu lassant à la longue, comme le split-screen à chaque analyse, des "sautes" d'images (faute de connaitre le terme approprié, un personnage marche et il se retrouve 2 mètres plus loin d'un seul coup). La réalisation est tape à l'œil, saturée de couleur, et ridiculise la ville de Miami. (En sachant que c'est surtout tourné à Los Angeles. Aaaaaah la magie des tournages.)

Finissons par les acteurs et personnages. Je sais pas si ils sont vraiment mauvais, ou si c'est dû à la direction du réalisateur. Mais souvent c'est loin d'être glorieux. A commencer par Horatio Caine (David Caruso) qui a la désagréable habitude de parler aux gens sans les regarder en face, il se place en biais, la tête penchée et les mains sur les hanches. Cette pose est la même depuis le début. Il y a aussi le fameux mettage et retirage de lunettes de soleil, placé stratégiquement en milieu de phrase. Et les petites phrase qui précèdent le générique.


Calleigh Duquesne (Emily Procter) a au moins l'avantage d'avoir progressé. Dans les premières saison elle prenait une voix aigüe qui lui donnait un air totalement écervelé.

"J'ai eu ce rôle grâce à mes grandes qualités artistiques."


Alors oui, je dois être masochiste pour m'infliger 8 saisons de ça, et continuer encore. Mais c'est tellement drôle à regarder, prévisible dans la connerie. A raison d'un épisode par semaine, c'est toujours sympa de se payer une tranche de rigolade au dépend d'une série.

Ce qui me choque par contre c'est qu'en France, il semble que ce soit cette version des Experts qui soit la plus appréciée...

Bien entendu pour ce qui est des DVD ça se trouve un peu partout sans problèmes.

Bonus

vendredi 20 août 2010

Castle

Dans le monde surpeuplé des séries policières il est difficile depuis longtemps d'y trouver de l'originalité. Inondé de tous les côté, par toutes les chaines, il y a bien longtemps qu'on est plus surpris par ce genre usé jusqu'à la corde.
Ce qui fait maintenant l'intérêt des séries policières, c'est plus la dynamique des personnages que leur enquête.
Et dans ce domaine, Castle remplit parfaitement son rôle.

Pas de réel générique pour cette série.

Tout commence lorsqu'un meurtre sur lequel enquête Kate Beckett (Stana Katic) est la parfaite copie d'un des meurtres d'un de ses romans favoris. Elle contacte alors Richard Castle (Nathan Fillion) l'écrivain. Sa non-implication vite prouvée il se propose de donner un coup de main à la police de New York pour résoudre l'affaire.
Castle ayant tué son personnage à succès dans son dernier roman à cause d'un manque d'inspiration, il décide de suivre Beckett dans ses enquêtes. Celle-ci devenant sa nouvelle muse.


Comme précisé plus haut, l'intérêt de Castle n'est pas à chercher du côté des enquêtes, celles-ci sont réussi, mais rien de bien original. Que ce soit dans le déroulement ou la réalisation.
Non, le véritable intérêt de la série ce sont les personnages. Beckett se retrouve affublée d'un partenaire qu'elle ne désire bien évidemment pas. Et la personnalité de Castle lui tape généralement sur les nerfs. Gamin et têtu, Castle se découvre être bien loin de la personne qu'elle s'imaginait et qu'elle admirait. Mais son raisonnement, basé sur son travail d'écrivain, propose souvent un point de vu utile à leurs affaires.


D'une manière générale, on sent que les acteurs s'entendent bien, leur complicité se sent à l'écran et c'est un réel plaisir à suivre.
Nathan Fillion semble enfin avoir trouvé un projet viable après l'échec (malheureux) de Firefly, Drive et son petit rôle dans la saison 4 de Desperate Housewives.
La série commencera en effet sa 3e saison le 20 septembre, après une saison 2 qui a obtenu la plus grosse audience sur cette tranche horaire en 14 ans pour la chaine ABC. Fort de ce succès, Castle devrait encore perdurer quelques saisons de plus sans trop de soucis.

En France, la série est diffusée sur France 2 depuis juillet. Pour ce qui est des DVD, la saison 1 sera disponible chez nous au mois de septembre.

The RYAN REPORT (des galeries photos commentées par un des personnages)

mercredi 18 août 2010

The StoryTeller

The StoryTeller est une série pour la jeunesse datant de 1987 et diffusée aux USA sur NBC. En France elle a été diffusée d’abord sur Antenne 2, puis sur France 3, Canal J et Ciné FX.
Son nom chez nous est Monstres et Merveilles.

"Quand les gens racontaient leur passé avec des contes,
expliquaient leur présent avec des contes,
prévoyaient leur futur avec des contes,
la meilleure place au coin du feu étaient gardée pour...
...Le Conteur"


Cette série en 9 épisodes est en fait un recueil de contes, chaque épisode étant dédié à une histoire. Elles sont racontées par un homme (John Hurt) accompagné de son chien parlant (Brian Henson). Les histoires sont racontées aux spectateurs mais aussi au chien, celui ci se permettant des commentaires régulièrement.


Ce qui saute aux yeux lors du visionnage de cette série, c’est sa réalisation. Encore aujourd’hui les créatures impressionnent par leur animation. En effet, vu que c'est une production de Jim Henson (comme les Muppets) il y a une grande quantité de marionnettes, à commencer par le chien du Narrateur. Et comme à son habitude, Jim Henson a fait un travail magnifique. Même maintenant, leurs marionnettes sont époustouflantes, ont a pu le voir dans Farscape, par exemple. Je trouve d’ailleurs que les créatures de ce type devraient être bien plus utilisées. Je trouve que le fait d’avoir le monstre sur le plateau de tournage rend les acteurs encore plus convaincants. Normal, comparé à une scène tournée face au vide pour ajouter informatiquement les bestioles après.

Mais ce n'est pas le seul intérêt, les histoires en elles-mêmes sont bien choisies. Proposant un bon mélange d'humour, de magie ainsi qu'une intrigue bien menée. Cela en fait une série idéale pour les enfants (pas trop jeunes, ça peut être impressionnant), mais également pour les adultes. Après tout, les contes de fée ne proposent pas toujours des aventures roses bonbons.


En 1990, une deuxième série, en 4 épisodes seulement et basée sur la mythologie grecque vue le jour.

Elle se nomme The StoryTeller:Greek Myths, renommée simplement Les Légendes Grecques, lors de sa diffusion française. John Hurt est remplacé par Michael Gambon en tant que Conteur, toujours accompagné du même chien.



Finalement, le seul point noir de cette série, c'est sa trop courte durée. Ce n'est pas du à un manque d'audience cependant. C'est un choix des créateurs.

Les deux séries ont été éditées en DVD, trouvables en France.

mardi 17 août 2010

Tremors

Avant de présenter la série, je pense qu'il est primordial de présenter l'univers.

Tremors c'est d'abord un film, avec Kevin Bacon, ça se déroule dans un vraiment tout petit village du Nevada portant le nom de Perfection, qui est prit d'assaut par des créatures préhistoriques carnivores ressemblant à des gigantesques larves. Les Graboïds (c'est leur petit nom) se déplacent sous terre et sont sensibles au son.
Le film a subit une première suite (chroniquée en tant que nanar volontaire sur Nanarland), dans laquelle on découvre une évolution des graboïds : les shriekers (un graboïd pouvant donner vie de deux à six shriekers), croisement entre un poulet déplumé et... quelque chose d'autre.
Puis un troisième film, amenant avec lui la troisième évolution, les Ass-blasters (Culs-voltigeurs en VF) pouvant voler, comme le nom français l'indique, et se propulser en lâchant des gazs (tout en finesse).
Il y eu enfin un quatrième film, une préquelle se passant en 1889 dans laquelle le village (nommé alors Rejection), est attaqué par trois graboïds réveillés dans la mine du coin.

Les films, malgré une qualité baissant au long des sorties, a toujours gardé un second degré évident, permettant de passer des bons moments. En faire une série était donc une bonne idée, le principe s'y prêtant assez bien.

Ce fut fait en 2003, soit entre le troisième et quatrième film.

Un petit coup de générique avant toutes choses :



La série raconte donc le quotidien de Perfection, lorsqu'un nouvel habitant débarque pour reprendre le "Graboïd Tour", attraction pour touriste en mal de sensations fortes.
Les locaux vivent au quotidien avec El Blanco, un graboid albinos qui ne peut pas évoluer en shriekers. Les graboïds étant dorénavant une espèce protégée (tant qu'ils n'attaquent personne et qu'on fait attention où on met les pieds), leur habitat naturel l'est donc aussi et tout est surveillé par le gouvernement.
Si El Blanco peut être considéré comme un personnage à part entière, tous les épisodes ne sont pas centrés sur les graboïds et leurs évolutions, dès le deuxième épisode diffusé, Perfection doit faire face à ce qui semble être un fantôme vert fluo hantant la mine à proximité.

Un bon gros graboïd

Certains personnages sont déjà apparus dans les films précédents, parfois interprétés par d'autres acteurs.
Mais la principale attraction, en dehors des bestioles, c'est Burt Gummer (Michael Gross). Lui il est là depuis le début, et heureusement c'est toujours le même acteur.
Burt Gummer c'est LE personnage "culte" de la série. Il vit dans un bunker, est fan d'armes à feu et d'explosifs, il a divorcé car sa femme et lui n'étaient pas d'accord sur l'analyse de la chute du régime soviétique, elle a d'ailleurs réclamé la garde de l'AK-47. Il est aussi légèrement conspirationniste.
C'est le seul personnage présent dans les trois premiers films, et l'acteur joue un de ses ancêtres dans le quatrième.

"Comment ça je compense quelque chose avec mes armes ?"

La série a été diffusée aux US sur Sci-Fi Channel et compte une seule saison de 13 épisodes. Même si c'est loin d'être la meilleure série du monde (parce que c'est Doctor Who), la série se laisse suivre sans déplaisir, c'est rythmé et pas trop moche techniquement. L'incrustation des monstres laissant parfois à désirer.

En France, la série a également été diffusée sur Sci-Fi, en 2005. L'intégrale est sortie en DVD cette année aux USA, mais pas encore chez nous.

Site officiel des producteurs (avec plein d'infos sur les films, la série et les suites potentielles)

Sherlock

Sherlock Holmes, un personnage vu et revu. Adapté au cinéma comme à la télévision en passant par le jeu vidéo, et repris par différents auteurs encore maintenant. Holmes est de ces personnages totalement ancrés dans l'imaginaire collectif. Rien d'étonnant à voir donc une nouvelle adaptation débarquer à la télévision.

La grande nouveauté c'est que tous les personnages de l'univers de Conan Doyle sont transposés au XXIe siècle. Ça aurait pu tourner court, avoir l'air totalement ridicule, mais grâce au talent des scénaristes et des acteurs il n'en est rien.

Le générique :


Nous avons donc le fameux Docteur Watson (Martin Freeman), un médecin militaire fraichement revenu d'Afghanistan suite à une blessure, qui cherche à se loger et qui est présenté à un certain Sherlock Holmes (Benedict Cumberbatch). Celui-ci travaille comme détective consultant pour Scotland Yard. Il y est d'ailleurs assez mal vu, mais son efficacité lui permet d'être engagé régulièrement. Lors du premier épisode, une vague de suicide fait rage à Londres. Mais suite à sa consultation, Holmes accompagné de Watson oriente les inspecteurs vers un tueur en série.



La réalisation de cette version de Sherlock Holmes est de très bonne qualité, et des nombreux effets ajoutent un dynamisme certain à l'aventure. Les SMS reçus par les personnages sont affichés sur l'écran, les déductions de Holmes sont parfois accompagnées des images qu'il pourrait bien avoir en tête, etc.



Les enquêtes sont bien ficelées, et si elles ne sont pas toutes très originales, c'est à mon avis parce qu'on est gavé d'enquêtes depuis des années par les chaines de télévision. Il est difficile d'être totalement original dans ce domaine. Mais Steven Moffat et Mark Gatiss, les scénaristes, ont écrit des enquêtes cohérentes, rythmées et finalement passionnantes à suivre.
Moffat n'en est d'ailleurs pas à son coup d'essai dans le dépoussiérage de classique, il a écrit une minisérie inspirée de L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde. (Adaptation dont je parlerais volontiers un de ces jours). Il vient de finir cette année la saison 5 de Doctor Who (la meilleure série du monde), et avec ce qu'il a déjà accompli, je pense qu'aucun de ses projets ne peut lui être refusé dorénavant.

Sherlock a d'ailleurs réuni plus de 9 millions de spectateurs lors du premier épisode, 8.03 lors du second et enfin 7.3 lors du troisième et dernier épisode.

Oui, il n'y a que trois épisodes, d'1h30 chacun. Mais la BBC a évidemment renouvelé la série suite au succès rencontré. Aucune info en revanche si le format sera le même, ou si il y aura plus d'épisode avec une durée moindre. Dans tous les cas, Sherlock reviendra en 2011 !

Aucune diffusion en France n'est annoncée pour le moment mais des sous-titres en français existent. Grâce au travail bénévole et de bonne qualité de sous-titreurs amateurs.

Site Officiel
Le blog de Watson (risque de spoilers)
Le site de Sherlock Holmes (risque de spoilers)