dimanche 29 août 2010

Le clip foireux du dimanche soir ! N°2

Nous voici donc réunis pour un nouveau clip foireux !

Arès la chanson d'amour magnifique de la semaine dernière passons maintenant à une chanson française traditionnelle.
Enfin à l'adaptation anglaise d'une chanson française.
Chantée par la merveilleuse, la magnifique, l'unique.... Jan Terri !

 
Ça fait un peu peur, je l'avoue. Et ce n'est pas sa seule œuvre. J'y reviendrais sans doute à l'occasion.

Wonderfalls

Dans les séries qui n'ont pas de chance, je vous présente Wonderfalls !


Crée par Brian Fuller (Dead Like Me, Pushing Daisies), Wonderfalls n'a duré qu'une seule petite saison, de 13 épisodes.
Pire, la Fox ne lui a laissé aucune chance, n'ayant passé que 4 épisodes, qui plus est dans le désordre.
Quand la série est naze, ce genre de pratique n'est déjà pas très glorieux, mais dans ce cas présent, la série est très réussie.



Jaye Tyler (Caroline Dhavernas), jeune diplômée en philosophie, n'aime presque personne, elle est égocentrique et travaille dans une boutique de souvenirs aux Chutes du Niagara.
Ses principales occupations sont de faire chier son supérieur (Neil Grayston, vu dans Eureka), et de se saouler au bar où travaille sa meilleur amie Mahandra (Tracie Thoms).
Un jour, un petit lion en cire de sa boutique se met à lui parler lui demandant de faire quelque chose apparemment sans conséquence. Réticente au début, pensant être folle. Elle finit par suivre les indications, les résultats semblant avoir des effets bénéfiques, parfois...
Après le lion ce sont de nombreux objets en forme d'animaux qui parleront à Jaye en lui demandant des choses, la faisant de plus en plus passer pour une folle dans bien des situations.
En parallèle, Jaye tombe sous le charme du nouveau barman du Bar où travaille Mahandra, Eric Gotts (Tyron Leitso). Celui-ci vit sur place depuis qu'il a surpris sa femme se tapant un groom durant leur lune de miel.

La série est une comédie efficace. Brian Fuller, après Dead Like Me, propose un nouvel univers assez décalé, mais moins morbide. Les effets spéciaux sont simples mais réussis. Rendant les créature plausibles aux yeux du spectateur.
Les acteurs sont bons, et on note l'apparition de Lee Pace qui joue le rôle du frère de Jaye, qui obtiendra le premier rôle de Pushing Daisies.



Malgré les 13 épisodes, la série a quand même réussi a avoir une conclusion correcte, la plupart des intrigues sont résolues, et on en ressort satisfait. Même si on préfèrerait que ça continue un peu plus.

Dans le reste du monde l'intégrale de la série a été diffusée, en France c'était sur Téva, et Caroline Dhavernas (québécoise) doublait son propre personnage.
En revanche, les DVD ne sont disponibles qu'aux USA.


Le clip de la chanson thème (esthétiquement particulier)

samedi 28 août 2010

Azumanga Daioh

Pour changer un peu des séries US et UK, passons un peu à un dessin animé nippon.


Azumanga Daioh est l'adaptation d'un manga de Kiyohiko Azuma. Et sous ce nom d'une grande simplicité se cache un des animes comique les plus réussi.
Tout commence le jour de la rentrée du lycée, une élève pas banale débarque dans la classe de seconde 3. Chiyo Mihama est une petite surdouée, vraiment petite. Elle a en effet 10 ans ! Quelques jours après, c'est au tour de Kasuga de débarquer à Tokyo. Transfuge d'Osaka, cette adolescente est complètement à la ramasse. Adorable, mais complètement à la ramasse.

Yomi, Osaka (Kasuga), Chiyo, Sakaki, Kagura et Tomo


Et c'est à peu prêt tout les faits notables du début de la série. Azumanga Daioh ne s'embarrasse pas d'un scenario très profond. La série repose sur ses personnages complètement cons pour une grande partie, ou en total décalage avec leur apparence.

Nous avons donc Chiyo la gamine surdouée et Osaka (surnom de Kasuga) complètement à la ramasse, deux de tension et avec un cerveau qui fonctionne bizarrement. Mais aussi Tomo, complètement survoltée et assez idiote, qui veut toujours se mettre en valeur quitte à défier Chiyo en cours, ou Sakaki en sport. Sakaki, justement, et en apparence la lycéenne froide et distante, complètement blasée. Légèrement effrayante au début, elle est en fait passionnée par tout ce qui est mignon. Surtout les chats. Mais ceux-ci lui rendent mal, en témoignent les nombreux bandages qu'elle a aux mains. Puis vient Yomi, l'élève la plus normale, juste complexée par son poids et qui aime faire parfois des blagues de mauvais goût.



Mais les profs ne sont pas en reste. Yukari, leur prof d'anglais et prof principale et complètement allumée, prenant son poste avec un manque de sérieux flagrant, adepte de la boisson, véritable furie au volant. Elle dénote avec sa meilleure amie Nyamo, la prof de sport. Sans doute finalement le seul personnage complètement normal de la série. Et n'oublions pas de citer le professeur de littérature. Qui fait ce job parce que, je cite "il kiffe les lycéennes !". Sous son air de pervers se cache un homme finalement bon qui donne aux associations caritatives. Mais il est très pervers quand même, alors ça ne l'excuse pas.

Et voilà, c'est sur ça que repose la série, une tripotée de personnages pas trop stéréotypés, complètement cons pour certains, et qui interagissent entre eux pour nous donner un des animes les plus drôle que je connaisse.
C'est aussi un anime qui ne tombe jamais dans le graveleux, malgré le prof pervers. Pas de poses suggestives, même quand les conversations des filles tournent autour des poitrines. Ça reste de bon goût dans la très grosse majorité des cas. Et c'est finalement une force.



La série compte 26 épisodes, plus une mini-film de 5 minutes et un court métrage de 5 minutes aussi diffusé sur internet. En France c'est sortit en DVD et les mangas d'origine se trouvent facilement (4 volumes).

mardi 24 août 2010

Eureka

Quand on pense "science-fiction", la première image qui nous vient à l'esprit c'est un vaisseau spatial, dans le genre Star Wars ou Farscape. Mais il y a d'autres moyens de se plonger dans la SF. Et Eureka est de ceux-là.


Tout commence quand le Marshall Jack Carter (Colin Ferguson) ramène sa fille Zoe (Jordan Hinson) chez son ex-femme. Envoyant sa bagnole dans le décors, ils se retrouve par hasard dans la ville d'Eureka. Une ville où les plus grands scientifiques peuvent donner libre court à leur imagination. Créant et expérimentant sur les idées les plus folles. Jack va aider le shérif à résoudre une disparition, et finalement reprendra le flambeau. Au grand dam de Jo Lupo (Erica Cerra), l'adjointe qui serait bien devenue shérif.
Le quotidien de Carter va donc être profondément changé, à grands coups de maisons parlantes, de robots tueurs, des guérisons spontanées, j'en passe et des meilleures.



La série passe l'été sur Sy-Fy, et comme toute série estivale, demande peu d'implication. Il y a bien un arc étalé sur chaque saison, mais celui-ci prend généralement peu d'importance, comparé aux séries passant en cours d'année.
En revanche, contrairement à beaucoup de séries estivales, elle se révèle de très bonne qualité. Les effets spéciaux sont réussis (en général), l'humour est omniprésent, les acteurs sont bons, les personnages attachants, certains complètements fous. Bref, un régal à regarder.



La série est dans sa cinquième année de diffusion, mais sa quatrième saison. Comment c'est possible ? Parce que Sy-Fy a divisé la troisième en deux. Elle a donc été diffusée sur 2 ans. Faisant rager certaines personnes. En effet la chaine avait annoncé une saison rallongée, mais au final la deuxième partie de la saison a été diffusée comme une saison normale, soit une dizaine de mois après la fin de la première partie !

Pour les DVD les 3 premières saisons sont disponibles en France. Et la série est diffusée sur Serieclub.

dimanche 22 août 2010

Le clip foireux du dimanche soir ! N°1

Comme je le précise dans ma présentation, c'est mon blog, je fais ce que je veux !
Et donc je ne peux pas résister à vous faire partager les immondes atrocités sur lesquelles je tombe de temps en temps. Ce que je ferai donc régulièrement le dimanche soir.

On commence donc avec une magnifique chanson d'amour. Peu d'infos sur "l'artiste", mais c'est pas grave, ça se savoure de bout en bout.
(Enfin si vous arrivez à tenir jusque là.)



A la semaine prochaine pour un autre clip foireux !

samedi 21 août 2010

CSI: Miami

Après Castle, qui est finalement un très bon divertissement, continuons un peu avec une autre série policière.
Un des shows les plus suivis aux USA, j'ai nommé : CSI: Miami !
Diffusée sur CBS, le spin-off de CSI (Les Experts) a commencé sa carrière en 2002 et attaquera sa neuvième saison le 3 octobre prochain. Un succès qui ne se dément pas, il baisse au fil des années, mais reste encore au dessus de la barre des 10 millions de téléspectateurs. Succès que j'ai beaucoup de mal à comprendre.

Je ne m'en cache pas, j'ai vu tous les épisodes, et je continuerai. D'une part, parce que j'aime bien les séries de ce style et que finalement, ça n'est pas si différent que CSI et CSI: NY. D'autre part (et surtout), parce que la série est chaque année de plus en plus ridicule. C'est un fait, les couleurs saturées, les personnages, la réalisation en split-screen, je trouve tout ça ridiculement drôle. Cette série déborde de mauvais goût jusque dans son générique (sauf la musique).

YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!


Je ne vous ferai pas l'affront de vous présenter l'histoire de base, rien d'original de ce côté. On a des gentils flics qui cherchent des méchants. Ils font leurs analyses dans un labo fluo (premier signe de mauvais goût), leurs enquêtes ne tournent autour que de 3 domaines : le fric, les gangs et la drogue. Avec des mélanges : fric et gangs, gangs et drogue, drogue et fric. De plus les morts ne sont pas originales du tout, ce que j'aime dans
CSI et CSI: NY c'est être surpris par le cadavre (un plongeur dans un arbre au milieu du désert, un mec écrasé entre deux containers, une nana au cœur congelé à l'azote, etc). C'est ça qui donne un peu d'originalité à la franchise, cette manière de proposer parfois des situations improbables et cette façon de se moquer d'elle-même. Eh oui, CSI et CSI: NY joue régulièrement la carte de l'humour, par leurs situations et leurs personnages. Mais à Miami, non, on est pas là pour rigoler. Évidemment que la mort c'est un sujet sérieux, mais on est à la télévision hein, pas au JT de Pujadas.

Pour continuer dans les défauts, attaquons nous à la réalisation en générale. La série est filmée les trois quarts du temps avec un filtre jaune. Oui c'est Miami, il fait chaud, et comme les gens sont cons ont le montre en urinant sur l'objectif. Ajoutez à ça des effets de réalisation un peu lassant à la longue, comme le split-screen à chaque analyse, des "sautes" d'images (faute de connaitre le terme approprié, un personnage marche et il se retrouve 2 mètres plus loin d'un seul coup). La réalisation est tape à l'œil, saturée de couleur, et ridiculise la ville de Miami. (En sachant que c'est surtout tourné à Los Angeles. Aaaaaah la magie des tournages.)

Finissons par les acteurs et personnages. Je sais pas si ils sont vraiment mauvais, ou si c'est dû à la direction du réalisateur. Mais souvent c'est loin d'être glorieux. A commencer par Horatio Caine (David Caruso) qui a la désagréable habitude de parler aux gens sans les regarder en face, il se place en biais, la tête penchée et les mains sur les hanches. Cette pose est la même depuis le début. Il y a aussi le fameux mettage et retirage de lunettes de soleil, placé stratégiquement en milieu de phrase. Et les petites phrase qui précèdent le générique.


Calleigh Duquesne (Emily Procter) a au moins l'avantage d'avoir progressé. Dans les premières saison elle prenait une voix aigüe qui lui donnait un air totalement écervelé.

"J'ai eu ce rôle grâce à mes grandes qualités artistiques."


Alors oui, je dois être masochiste pour m'infliger 8 saisons de ça, et continuer encore. Mais c'est tellement drôle à regarder, prévisible dans la connerie. A raison d'un épisode par semaine, c'est toujours sympa de se payer une tranche de rigolade au dépend d'une série.

Ce qui me choque par contre c'est qu'en France, il semble que ce soit cette version des Experts qui soit la plus appréciée...

Bien entendu pour ce qui est des DVD ça se trouve un peu partout sans problèmes.

Bonus

vendredi 20 août 2010

Castle

Dans le monde surpeuplé des séries policières il est difficile depuis longtemps d'y trouver de l'originalité. Inondé de tous les côté, par toutes les chaines, il y a bien longtemps qu'on est plus surpris par ce genre usé jusqu'à la corde.
Ce qui fait maintenant l'intérêt des séries policières, c'est plus la dynamique des personnages que leur enquête.
Et dans ce domaine, Castle remplit parfaitement son rôle.

Pas de réel générique pour cette série.

Tout commence lorsqu'un meurtre sur lequel enquête Kate Beckett (Stana Katic) est la parfaite copie d'un des meurtres d'un de ses romans favoris. Elle contacte alors Richard Castle (Nathan Fillion) l'écrivain. Sa non-implication vite prouvée il se propose de donner un coup de main à la police de New York pour résoudre l'affaire.
Castle ayant tué son personnage à succès dans son dernier roman à cause d'un manque d'inspiration, il décide de suivre Beckett dans ses enquêtes. Celle-ci devenant sa nouvelle muse.


Comme précisé plus haut, l'intérêt de Castle n'est pas à chercher du côté des enquêtes, celles-ci sont réussi, mais rien de bien original. Que ce soit dans le déroulement ou la réalisation.
Non, le véritable intérêt de la série ce sont les personnages. Beckett se retrouve affublée d'un partenaire qu'elle ne désire bien évidemment pas. Et la personnalité de Castle lui tape généralement sur les nerfs. Gamin et têtu, Castle se découvre être bien loin de la personne qu'elle s'imaginait et qu'elle admirait. Mais son raisonnement, basé sur son travail d'écrivain, propose souvent un point de vu utile à leurs affaires.


D'une manière générale, on sent que les acteurs s'entendent bien, leur complicité se sent à l'écran et c'est un réel plaisir à suivre.
Nathan Fillion semble enfin avoir trouvé un projet viable après l'échec (malheureux) de Firefly, Drive et son petit rôle dans la saison 4 de Desperate Housewives.
La série commencera en effet sa 3e saison le 20 septembre, après une saison 2 qui a obtenu la plus grosse audience sur cette tranche horaire en 14 ans pour la chaine ABC. Fort de ce succès, Castle devrait encore perdurer quelques saisons de plus sans trop de soucis.

En France, la série est diffusée sur France 2 depuis juillet. Pour ce qui est des DVD, la saison 1 sera disponible chez nous au mois de septembre.

The RYAN REPORT (des galeries photos commentées par un des personnages)

mercredi 18 août 2010

The StoryTeller

The StoryTeller est une série pour la jeunesse datant de 1987 et diffusée aux USA sur NBC. En France elle a été diffusée d’abord sur Antenne 2, puis sur France 3, Canal J et Ciné FX.
Son nom chez nous est Monstres et Merveilles.

"Quand les gens racontaient leur passé avec des contes,
expliquaient leur présent avec des contes,
prévoyaient leur futur avec des contes,
la meilleure place au coin du feu étaient gardée pour...
...Le Conteur"


Cette série en 9 épisodes est en fait un recueil de contes, chaque épisode étant dédié à une histoire. Elles sont racontées par un homme (John Hurt) accompagné de son chien parlant (Brian Henson). Les histoires sont racontées aux spectateurs mais aussi au chien, celui ci se permettant des commentaires régulièrement.


Ce qui saute aux yeux lors du visionnage de cette série, c’est sa réalisation. Encore aujourd’hui les créatures impressionnent par leur animation. En effet, vu que c'est une production de Jim Henson (comme les Muppets) il y a une grande quantité de marionnettes, à commencer par le chien du Narrateur. Et comme à son habitude, Jim Henson a fait un travail magnifique. Même maintenant, leurs marionnettes sont époustouflantes, ont a pu le voir dans Farscape, par exemple. Je trouve d’ailleurs que les créatures de ce type devraient être bien plus utilisées. Je trouve que le fait d’avoir le monstre sur le plateau de tournage rend les acteurs encore plus convaincants. Normal, comparé à une scène tournée face au vide pour ajouter informatiquement les bestioles après.

Mais ce n'est pas le seul intérêt, les histoires en elles-mêmes sont bien choisies. Proposant un bon mélange d'humour, de magie ainsi qu'une intrigue bien menée. Cela en fait une série idéale pour les enfants (pas trop jeunes, ça peut être impressionnant), mais également pour les adultes. Après tout, les contes de fée ne proposent pas toujours des aventures roses bonbons.


En 1990, une deuxième série, en 4 épisodes seulement et basée sur la mythologie grecque vue le jour.

Elle se nomme The StoryTeller:Greek Myths, renommée simplement Les Légendes Grecques, lors de sa diffusion française. John Hurt est remplacé par Michael Gambon en tant que Conteur, toujours accompagné du même chien.



Finalement, le seul point noir de cette série, c'est sa trop courte durée. Ce n'est pas du à un manque d'audience cependant. C'est un choix des créateurs.

Les deux séries ont été éditées en DVD, trouvables en France.

mardi 17 août 2010

Tremors

Avant de présenter la série, je pense qu'il est primordial de présenter l'univers.

Tremors c'est d'abord un film, avec Kevin Bacon, ça se déroule dans un vraiment tout petit village du Nevada portant le nom de Perfection, qui est prit d'assaut par des créatures préhistoriques carnivores ressemblant à des gigantesques larves. Les Graboïds (c'est leur petit nom) se déplacent sous terre et sont sensibles au son.
Le film a subit une première suite (chroniquée en tant que nanar volontaire sur Nanarland), dans laquelle on découvre une évolution des graboïds : les shriekers (un graboïd pouvant donner vie de deux à six shriekers), croisement entre un poulet déplumé et... quelque chose d'autre.
Puis un troisième film, amenant avec lui la troisième évolution, les Ass-blasters (Culs-voltigeurs en VF) pouvant voler, comme le nom français l'indique, et se propulser en lâchant des gazs (tout en finesse).
Il y eu enfin un quatrième film, une préquelle se passant en 1889 dans laquelle le village (nommé alors Rejection), est attaqué par trois graboïds réveillés dans la mine du coin.

Les films, malgré une qualité baissant au long des sorties, a toujours gardé un second degré évident, permettant de passer des bons moments. En faire une série était donc une bonne idée, le principe s'y prêtant assez bien.

Ce fut fait en 2003, soit entre le troisième et quatrième film.

Un petit coup de générique avant toutes choses :



La série raconte donc le quotidien de Perfection, lorsqu'un nouvel habitant débarque pour reprendre le "Graboïd Tour", attraction pour touriste en mal de sensations fortes.
Les locaux vivent au quotidien avec El Blanco, un graboid albinos qui ne peut pas évoluer en shriekers. Les graboïds étant dorénavant une espèce protégée (tant qu'ils n'attaquent personne et qu'on fait attention où on met les pieds), leur habitat naturel l'est donc aussi et tout est surveillé par le gouvernement.
Si El Blanco peut être considéré comme un personnage à part entière, tous les épisodes ne sont pas centrés sur les graboïds et leurs évolutions, dès le deuxième épisode diffusé, Perfection doit faire face à ce qui semble être un fantôme vert fluo hantant la mine à proximité.

Un bon gros graboïd

Certains personnages sont déjà apparus dans les films précédents, parfois interprétés par d'autres acteurs.
Mais la principale attraction, en dehors des bestioles, c'est Burt Gummer (Michael Gross). Lui il est là depuis le début, et heureusement c'est toujours le même acteur.
Burt Gummer c'est LE personnage "culte" de la série. Il vit dans un bunker, est fan d'armes à feu et d'explosifs, il a divorcé car sa femme et lui n'étaient pas d'accord sur l'analyse de la chute du régime soviétique, elle a d'ailleurs réclamé la garde de l'AK-47. Il est aussi légèrement conspirationniste.
C'est le seul personnage présent dans les trois premiers films, et l'acteur joue un de ses ancêtres dans le quatrième.

"Comment ça je compense quelque chose avec mes armes ?"

La série a été diffusée aux US sur Sci-Fi Channel et compte une seule saison de 13 épisodes. Même si c'est loin d'être la meilleure série du monde (parce que c'est Doctor Who), la série se laisse suivre sans déplaisir, c'est rythmé et pas trop moche techniquement. L'incrustation des monstres laissant parfois à désirer.

En France, la série a également été diffusée sur Sci-Fi, en 2005. L'intégrale est sortie en DVD cette année aux USA, mais pas encore chez nous.

Site officiel des producteurs (avec plein d'infos sur les films, la série et les suites potentielles)

Sherlock

Sherlock Holmes, un personnage vu et revu. Adapté au cinéma comme à la télévision en passant par le jeu vidéo, et repris par différents auteurs encore maintenant. Holmes est de ces personnages totalement ancrés dans l'imaginaire collectif. Rien d'étonnant à voir donc une nouvelle adaptation débarquer à la télévision.

La grande nouveauté c'est que tous les personnages de l'univers de Conan Doyle sont transposés au XXIe siècle. Ça aurait pu tourner court, avoir l'air totalement ridicule, mais grâce au talent des scénaristes et des acteurs il n'en est rien.

Le générique :


Nous avons donc le fameux Docteur Watson (Martin Freeman), un médecin militaire fraichement revenu d'Afghanistan suite à une blessure, qui cherche à se loger et qui est présenté à un certain Sherlock Holmes (Benedict Cumberbatch). Celui-ci travaille comme détective consultant pour Scotland Yard. Il y est d'ailleurs assez mal vu, mais son efficacité lui permet d'être engagé régulièrement. Lors du premier épisode, une vague de suicide fait rage à Londres. Mais suite à sa consultation, Holmes accompagné de Watson oriente les inspecteurs vers un tueur en série.



La réalisation de cette version de Sherlock Holmes est de très bonne qualité, et des nombreux effets ajoutent un dynamisme certain à l'aventure. Les SMS reçus par les personnages sont affichés sur l'écran, les déductions de Holmes sont parfois accompagnées des images qu'il pourrait bien avoir en tête, etc.



Les enquêtes sont bien ficelées, et si elles ne sont pas toutes très originales, c'est à mon avis parce qu'on est gavé d'enquêtes depuis des années par les chaines de télévision. Il est difficile d'être totalement original dans ce domaine. Mais Steven Moffat et Mark Gatiss, les scénaristes, ont écrit des enquêtes cohérentes, rythmées et finalement passionnantes à suivre.
Moffat n'en est d'ailleurs pas à son coup d'essai dans le dépoussiérage de classique, il a écrit une minisérie inspirée de L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde. (Adaptation dont je parlerais volontiers un de ces jours). Il vient de finir cette année la saison 5 de Doctor Who (la meilleure série du monde), et avec ce qu'il a déjà accompli, je pense qu'aucun de ses projets ne peut lui être refusé dorénavant.

Sherlock a d'ailleurs réuni plus de 9 millions de spectateurs lors du premier épisode, 8.03 lors du second et enfin 7.3 lors du troisième et dernier épisode.

Oui, il n'y a que trois épisodes, d'1h30 chacun. Mais la BBC a évidemment renouvelé la série suite au succès rencontré. Aucune info en revanche si le format sera le même, ou si il y aura plus d'épisode avec une durée moindre. Dans tous les cas, Sherlock reviendra en 2011 !

Aucune diffusion en France n'est annoncée pour le moment mais des sous-titres en français existent. Grâce au travail bénévole et de bonne qualité de sous-titreurs amateurs.

Site Officiel
Le blog de Watson (risque de spoilers)
Le site de Sherlock Holmes (risque de spoilers)